Peut-être connaissez-vous cette pièce de théâtre de 1943, "Huis clos" de Sartre qui se termine par cette phrase : "l'enfer c'est les autres".
Je vous invite aujourd'hui à réfléchir à ceci.
Pas par rapport à l'auteur et ce qu'il a voulu dire ou non. Mais plutôt par rapport à vos pensées.
Je reprends une situation de la vie courante et qui parle à beaucoup de gens : le comportement routier. Je suis certain qu'au moins une personne sur deux s'est déjà dit en voyant les "autres" conduire: "Va repasser ton permis !", ou "Encore un qui croit que la route lui appartient.", ou bien "C'est tellement plus agréable quand il n'y a personne d'autre sur la route"...
J'imagine aisément que vous avez vos propres idées qui vous viennent en tête rien qu'à l'évocation de ces quelques mots.
"L'enfer c'est les autres". C'est vrai. A certains moments, on préfèrerait être seul sur une île déserte qu'en plein milieu de la foule. En particulier, en cette période automnale qui invite au replis sur soi et au cocooning.
J'ai pour habitude de dire qu'on est tous le con de quelqu'un. Moi-même, je suis un con pour certaines personnes. Et à dire vrai, j'en suis heureux.
A côté de ça, il me semble intéressant de réfléchir aussi en terme énergétique à cette dynamique qui veut que le problème ce soit les autres.
D'abord envisageons que nous faisons partie d'un "Tout", un seul corps. Donc, avec cette attitude, c'est un peu comme si dans le corps humain, chaque organe se disait : "les autres parties du corps, franchement, elles font ch...". A moins que je ne me trompe (ou que je sois chirurgien…), chaque organe a sa raison d'être. Sa fonctionnalité. Son utilité. Quand on enlève la thyroïde, il faut remplacer son fonctionnement par un traitement médicamenteux.
Tient donc...
Si on considérait alors que chaque être sur cette terre à sa place, sa raison d'exister, son utilité...
Ceci n'étant qu'une suggestion de réflexion, sans doute philosophique, certes, mais juste une proposition quand même. Juste pour permettre à tout un chacun de prendre du recul, de la hauteur,...
Sommes-nous si irréprochable que nous permettions de critiquer l'autre avec autant de facilité, parfois même de véhémence?
Un autre grand homme à dit : "Soyez le changement que vous voulez voir dans ce monde".
Et si le changement commençait par nous-même…
Nous sommes tous l'autre de quelqu'un.
Prenez soin de vous.
Patrick
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