Quand on parle de passeur d’âmes on entend souvent la notion « d’aide à faire monter les âmes dans la lumière ». D’accompagner les âmes dans l’au-delà, quelque soit la forme de l’au delà…
Comme je le dis souvent, ce rôle de passeur d’âmes est beaucoup plus large et est en constante évolution.
Un passeur est là pour faire passer des portes, des portes vibratoires,
Pas forcément lors de la désincarnation, donc de la mort mais aussi tous les passages de caps incarnés. De l’enfance à l’adolescence, de l’enfance à l’âge adulte, des passages de cap de vie importants (un mariage, un deuil, un changement de travail, etc.) tous les passeurs sont là pour aider à prendre une nouvelle orientation, franchir un nouveau cap, franchir une nouvelle porte de transition vers une nouvelle vibration., permettre à la personne de se réaligner.
Le passeur d’âmes tourne le dos au passé, à ses peurs. Sa force est de voir en chaque personne le potentiel, la capacité de chacun de donner tout ce qu’il est pour vivre de manière harmonieuse et alignée. Il est au services des capacités de l’individu pour créer une harmonie entre toutes ses compétences.
La mission d’un passeur est de transmettre. C’est un transmettre entre ce qui se passe ici sur le plan physique et ce qui se passe de « l’autre côté ». L’objectif étant de faire descendre le « divin manifesté ». Et surtout d’être là au bon moment pour accompagner les autres sur leur propre voie, dans leur propre réalisation d’eux-mêmes. De transmettre aussi son savoir, ses compétences.
Un passeur par exemple va avoir une motivation interne extrêmement forte. Il a un enthousiasme certain, une volonté d’avancer certaine, une perspicacité certaine, une pertinence certaine, c’est un véritable coach dans l’âme et de l’âme. Il est là pour guider l’autre sur le bon chemin. Sans forcément savoir ce qu’est le bon chemin parce que ça, ça appartient à la personne mais il va tout faire pour que la personne se pose les bonnes questions.
Il a un lien particulièrement fort avec tout ce qui touche l’expression orale, la parole... donc il peut très bien guider à travers les thérapies comme les thérapies par les sons, la sophrologie, l’hypnose,…
Le verbe est créateur et il utilise ce verbe dans la création de nouveaux possibles.
Un passeur c’est ça : un explorateur de possibles, il ouvre les esprits, le regard, les oreilles, le champs des possibles, il ouvre des portes et accompagne pour les franchir.
Il est aussi garant de rencontres d’âmes, il fait en sorte que des personnes se rencontrent et que des projets puissent naître.
Un passeur sent les choses qui ne se voient pas. Il a une vison assez claire de ce qui se passe. Il est sensible aux atmosphères, aux ambiances, aux parfum, à la luminosité d’une pièce, très sensible à tout ce qui va passer par les yeux.
Il est extrêmement important pour ce passeur de travailler l’ancrage à la terre.
Il a aussi une grande capacité à projeter sa conscience. Il peut facilement se projeter dans un autre lieu tout en étant là. Il peut donc aller voir des personnes, aller faire un soin à des personnes sans se déplacer. Même la nuit.
Il a beaucoup d’empathie, une grande sensibilité, et donc un travail à faire pour lui est de passer de cette hypersensibilité à la compassion.
Et des grandes capacités de guérison simplement par sa présence, sans avoir à utiliser de techniques particulières, même s’ils peuvent en apprendre pour eux-mêmes, pour apprendre à se réaligner et les transmettre.
Il faut parfois du temps à un passeur pour se rendre compte de ses dons et de pouvoirs les définir, puis comment les utiliser.
Pour capter les différentes informations des plans subtils, le passeur se sert du chakra coronal et donc de la glande pinéale.
Il faut un alignement entre cette glande, les pupilles, les poumons, le plexus, le périnée, puis jusqu’aux pieds pour matérialiser.
Le travail du passeur va être d’aligner chez lui l’ensemble et de connecter le « haut » avec le « bas ».
S’il peut être un très bon « channel », un très bon médium, il veut aller au-delà et aider à rendre les autres autonomes, comme un père rend autonome son enfant. Comme un père, il apprend aux autres à faire par soi-même, à ne pas être assisté.
Pour pouvoir transmettre un passeur a appris à comprendre les différents types d’humains, les différents types de problématiques,
Ils sont généralement multi talents, polyvalent. Ils sait faire énormément de choses, il est bon dans beaucoup de domaines, il sert de pivot, un peu comme des conseillers d’orientations. N’importe qui peut leur parler de n’importe quoi et se sentir écouté et compris, quelque soit son âge, son sexe, son statut social, sa culture…
Il est capable d’une grande prise de recul, pour regarder la vibration de l’autre, ce qui va bien chez eux, ce qui devrait être réaligné. Il a une analyse très rapide et très juste de l’autre dans son intégralité et de pouvoir les transmettre à l’autre pour lui donner des pistes de développement.
Il y a un point d’attention important pour le passeur d’âmes, c’est que dès sa plus tendre enfance il va souffrir d’un grand manque de confiance en lui, parce que comme il doit se mettre au service du plus grand nombre, le « je », son individualité est mise de côté pour « s’oublier » et capter au maximum l’autre et ses informations. Ce manque d’individualité le fait souffrir parce que c’est la base de son ancrage.
Avec ce risque de tomber dans un syndrome du sauveur. Donc de ne pas prendre soin de lui, ni de son corps, jusqu’à ce que ce corps le rappelle à l’ordre. Tout son travail va être aussi d’accepter ses propres désirs, ses propres besoins pour pouvoir s’ancrer au mieux et pouvoir aligner cette glande, ces pupilles, ces poumons, ce plexus, ce périnée jusqu’aux pieds pour matérialiser.
Ne pas s’oublier dans l’autre….
Donner, il sait faire très facilement. Du temps, du sang,…
Il doit apprendre à recevoir, à se voir à nouveau, re-se-voir.
Il doit apprendre à se respecter. Pour encore mieux respecter l’autre.
Etre en paix avec lui-même pour être en paix avec les autres.
Et être en paix avec soi-même, c’est être en paix avec son incarnation, accepter que cette félicité de l’au-delà, n’existe pas ici. Et donc un défi pour le passeur est d’aller chercher cette paix intérieure d’acceptation que l’harmonie ici-bas n’existe pas.
Le passeur a peur du rejet, de ne pas être accepté pour ce qu’il est, mais juste de l’être pour ce qu’il fait. Peur de sa puissance aussi, peur de manquer d’humilité. Et donc une grande difficulté à savoir demander de l’aide. Un passeur doit apprendre à se faire passer en priorité au même titre qu’il donne de l’importance aux autres. A se respecter de la même manière qu’il respecte l’autre.
Un exercice essentiel pour lui est de respirer, parce qu’inspirer cest recevoir et expirer c’est donner… L’équilibre est juste.
Prenez soin de vous,
Patrick
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